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Comment surmonter sa peur en photo de rue ?

 Posted on 4 janvier 2021

La street photography fait peur. Très honnêtement, il y a de quoi : prendre en photo des inconnus n’a rien d’une démarche naturelle. Cela peut sembler paradoxal à l’heure où des flux d’images vertigineux circulent chaque jour. Tout est sujet à une photo, et l’acte photographique est devenu d’une banalité confondante. Pourtant, photographier un inconnu reste un défi : en effet, on ne parle pas ici de figer un instant entre des amis dont les intentions mutuelles sont connues ; on parle d’un étranger qui vole à autrui ce qui relève d’une forme « d’intimité publique ».

Sommaire

  • Pourquoi photographier des inconnus ?
  • Dépasser sa peur, c’est d’abord accepter que votre démarche est légitime
  • Expliquez simplement ce que vous faites
  • Cultivez la discrétion
  • Dédramatisez le ridicule du photographe
  • L’habitude comme remède à la peur

Pourquoi photographier des inconnus ?

Bien sûr, la démarche doit être réfléchie : il n’y a aucun intérêt en soi à photographier des étrangers si ce n’est pour défendre un propos. Il y a tant de richesses à saisir dans la rue – graphisme, textures, couleurs – qu’il serait dommage de se contraindre par copie ou effet de mode. Je considère que la pratique de la photographie est une manière de se révéler à soi : elle doit dès lors s’accompagner d’une quête d’authenticité. A titre personnel, je souhaite par mon travail creuser les connexions entre les être humains, et c’est à ce titre que je me suis posé la question de savoir comment les saisir.

Je cherche à témoigner des moments les plus authentiques : c’est la raison pour laquelle je ne demande jamais à un sujet de poser. Cela n’aurait d’autre effet que d’effacer la fragilité du moment que je voulais saisir.

Collectif aléatoire, Lyon, 2020

Dépasser sa peur, c’est d’abord accepter que votre démarche est légitime

Il est mal aisé de se faire comprendre d’autrui sans explication : prendre en photo un quidam sans son accord peut être vécu comme une forme d’agression, que cette action soit jugée comme intrusive, relevant d’un incorrection ou d’un certain voyeurisme. Cette crainte du conflit peut générer beaucoup d’anxiété pour un photographe de rue. Pourtant, il y a peu de chances qu’une situation dégénère : vous ne faites rien de mal en prenant une photo. Plus encore, vous en avez parfaitement le droit dans l’espace public. Expliquer simplement sa démarche est souvent une bonne idée. Dans le pire des cas, la suppression d’une image litigieuse – ou simulacre de suppression pour les plus rusés d’entre nous – mettra fin au conflit. Enfin, l’expérience nous apprend à « sentir » les situations potentiellement délicates pour les prévenir.

En attendant le train, Lyon, 2020

Expliquez simplement ce que vous faites

Un jour que je pratiquais la photo de rue à Paris, à proximité de la Place du Châtelet, j’ai été intrigué par un couple d’individus. Prenant mon courage à deux mains, j’ai immortalisé la scène, ce qui m’a rapidement valu une apostrophe vigoureuse : « Vous faites quoi là ? ». Je me suis alors contenté d’expliquer ce que j’avais fait : j’avais aimé la lumière qui baignait ces deux élégants personnages attablés à la terrasse surannée d’un bistrot parisien. Leur suggérant d’effacer les clichés concernés si cet intérêt à leur endroit les dérangeait, le couple s’en est trouvé flatté et l’échange s’est conclu dans la chaleur cordiale d’un au revoir amusé.

Certains photographes font preuve d’une hardiesse plus aiguë encore lorsqu’ils se retrouvent confrontés à ce type de réactions désapprouvantes. C’est ainsi que mon ami Julien, dont je vous recommande de découvrir ici le travail, est revenu sur ses pas pour détricoter calmement les raisons de la colère d’un inconnu vociférant dans son dos qui en appelait au procès suite à un anodin portrait pris sur le vif, au motif que notre énergumène était un comédien injustement importuné dans l’exercice de sa vie privée. Suite à quoi ces deux interlocuteurs se sont répandus en considérations photographiques invoquant les plus grands maîtres dans la bonne humeur retrouvée de ceux qui se découvrent des références en commun.

Cultivez la discrétion

Il peut être tout aussi judicieux de ne pas chercher à se faire comprendre. En photo de rue, la discrétion est une vertu propre à restituer fidèlement l’âme d’une scène. Je développerai dans un prochain article quelques « recettes d’invisibilité », qui ont un pouvoir d’apaisement.

Interêt commun, Lyon, 2020

Dédramatisez le ridicule du photographe

Outre la peur du conflit, la peur d’être jugé de manière plus générale peut être vecteur d’anxiété. Je pense qu’il est surtout question ici d’ego : soyons honnêtes, on finit immanquablement par prendre des poses ridicules quand on travaille une scène de rue… Un photographe ne passe jamais tout à fait inaperçu car il se comporte d’une manière inhabituelle relativement à ses congénères. Cultivons l’auto-dérision pour parvenir à nos fins, c’est sans doute la voie la plus sage à emprunter !

L’habitude comme remède à la peur

En réalité, vaincre sa peur de photographier l’inconnu suggère avant tout de s’y confronter. La photo de rue à Lyon ou ailleurs est une habitude : plus on la pratique, plus on banalise à soi les situations hors-normes.

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