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Qui suis-je ?
Petit, j’ai le souvenir chanceux des dimanches matins passés à attendre sagement que s’écoule la foule amassée devant moi pour admirer les toiles de Monet ou Matisse. Plus tard, je foule maladroitement les planches de théâtre à la lumière des projecteurs. Aujourd’hui, j’ai le sentiment d’avoir trouvé ma place à l’ombre, comme observateur discret des lumineuses scènes du monde.
Je m’appelle Benjamin, j’ai 35 ans et je vis à Lyon depuis 8 ans. C’est dans cette ville que j’ai découvert la photographie. J’ai commencé par pratiquer la photographie de rue, d’abord par « facilité » : quoi de plus simple que de sortir dans la rue pour saisir des images ? Ce que j’ai appris avec le temps, c’est que l’apparente simplicité de la pratique cache en réalité une redoutable exigence : défi de trouver la lumière juste, de produire des images signifiantes, de capter une forme d’intimité dans un espace public.
Pourquoi la photographie de mariage ?
Au fil de ma pratique, j’ai ressenti le besoin de développer mon travail sur l’intimité et le rendu des émotions. C’est pour cette raison que je suis devenu photographe de mariage. J’ai la chance d’être un heureux mari et récent papa. Je sais par mon expérience combien les moments-clés d’une vie ont cette capacité de nous transformer profondément, et combien il est nécessaire de pouvoir les documenter. Le mariage est l’un de ces moments-clés. Quel que soit le rapport que l’on entretient à l’acte de se marier. Pour ma part, plus jeune, je le refusais en bloc, le jugeant ringard et asservisseur. Aujourd’hui, je pense l’exact contraire. Sans doute « à cause » de la femme que j’ai rencontrée. L’officialisation de notre union fut rétrospectivement l’une des meilleures décisions de ma vie. Cet acte fut libératoire, pour nous-même et pour notre famille.
Ma démarche photographique s’inscrit dans la tradition documentaire et se veut non intrusive : je cherche à témoigner de l’authenticité des moments, sans les contrarier. D’un naturel très empathique, je m’intéresse en particulier à des instants porteurs d’émotion : la profondeur insondable d’un regard introspectif, la fragilité ineffable d’un geste, le pincement circonspect de lèvres hésitantes. De façon plus générale, je cherche à structurer mon imagerie autour d’une forme d’expression poétique à dimension universelle.
Comment j’ai rencontré la photographie
J’ai eu la chance de baigner dans les arts depuis mon jeune âge : piano, théâtre, littérature… J’ai toujours eu un intérêt pour l’image, à commencer par les classiques de la peinture. Plus tard, quand j’ai acquis mon premier appareil photo, j’étais d’abord intéressé par l’aspect technique de la discipline. J’ai commencé d’abord par défi à toucher à tous les boutons pour chercher à résoudre les questions naïves qui se posaient à moi, et que tout un chacun finit par se poser un jour ou l’autre au cours de sa pratique : comment prendre une photo bien exposée, comment réussir une photo de nuit ou en noir et blanc, comment choisir le meilleur objectif… Mais très vite, j’ai réalisé que la technique n’était qu’un moyen, et le matériel un outil : je venais de prendre conscience de la puissance créative du médium, et du formidable espace d’expression qu’il ouvrait.
Après plusieurs années de recherches à explorer divers domaines artistiques, j’avais le sentiment de m’être enfin trouvé, en exprimant ma sensibilité par l’image… Creuser l’inépuisable richesse de la lumière, déplier l’éventail des émotions, explorer les ressorts de la narration : autant de défis passionnants à relever… C’était le début de l’aventure d’une vie, nourrie par une passion grandissante de jour en jour !
Ma vision de la photographie : une quête de soi
C’est sans doute la fréquentation des musées qui a éveillé mon intérêt pour l’image en général, et pour les cadres esthétiques forts en particulier, la recherche formelle étant au coeur de mon approche photographique. Je cherche modestement à saisir des instants de « beauté », un peu comme un exutoire poétique à un monde que je trouve parfois trop dur et normé. Au-delà de cette recherche esthétique, je souhaite témoigner de mon quotidien à travers mes images, dans un registre documentaire et signifiant.
Quand j’ai débuté la photo, j’étais d’abord concentré sur des considérations techniques. Puis, à mesure que je posais les jalons de mon parcours photographique, un champ plus vaste et plus dense s’ouvrait également. Celui d’une quête de soi au travers de l’objectif. Pourquoi prenons-nous des photos ? Qu’est-ce qui motive fondamentalement notre engagement ? Pourquoi adopter la démarche particulière de photographier des inconnus ? Par transgression ou vanité, ou bien pour des raisons plus profondes et intimes ? Trouver des réponses à ces questions est sans doute une voie intense et sûre d’épanouissement !
Concernant la pratique photographique en elle-même, je l’envisage comme une sorte de révélateur, du monde et de soi-même. En apprenant à observer, j’apprends aussi à être plus présent et disponible au monde, un peu comme une méditation. D’une certaine façon, je trouve que la pratique de la photographie a des vertus thérapeutiques, car elle apprend à mieux se connaître et à combattre certaines peurs. Pour ma part mon parcours photographique, à la faveur de ce statut d’observateur du monde, m’a invité à détourner mon attention des tourments de l’ego pour la recentrer sur le développement de mon potentiel empathique et sur l’analyse de mes propres peurs. La photographie est une aventure initiatique qui interroge sur le rapport à soi et au monde…
Mes réflexions sur la photographie
Au travers des pages de mon blog, je partage mon regard et mes réflexions sur la photographie. Sans doute en réminiscence des clairs-obscurs de Rembrandt et Caravage qui m’avaient tant impressionnés petit, je porte à la lumière la plus grande attention, que ce soit au sujet de sa direction, de son intensité ou de sa qualité. En matière de composition, j’apprécie bien sûr la simplicité d’une composition graphique et épurée, mais je m’intéresse de plus en plus à des scènes plus fouillées et difficiles à lire, sensible à l’idée d’images qui ne se livrent pas d’un coup et invitent l’œil à venir y porter un second regard. Enfin, je suis toujours fasciné par l’intensité et la nuance portées par chaque instant, exaltant la recherche de cet instant paroxystique qui distingue une scène seulement intéressante d’une scène mémorable. De façon plus générale, je cherche des réponses à ce qui nourrit la créativité.
Ma pratique de la street photography à Lyon
Au départ j’ai commencé à pratiquer la photo de rue à Lyon par facilité : j’avais un appareil photo sous la main et je voulais apprendre à l’utiliser. Cette discipline m’est donc apparue naturellement. Avec le temps j’ai compris que la photo de rue était bien plus qu’une solution « facile » pour pratiquer : elle suggère une grande exigence, à la fois pour saisir des images fortes, mais aussi s’agissant de la posture à adopter en tant que photographe. Il faut trouver un équilibre en jouant avec les frontières de l’intimité des sujets photographiés, tout en restant invisible pour ne pas perturber la scène. Je considère que la photo de rue est un espace de liberté : elle est accessible, non codifiée, chacun définit ses propres règles selon sa propre sensibilité. En excluant les mises en scène, elle porte par essence une forme d’authenticité et de vérité. J’évoque ma démarche de façon plus approfondie dans cette interview pour le magazine fisheye.
Je pratique généralement la photo de rue à Lyon. Si l’on met de côté le potentiel esthétique des ruelles des pentes de la Croix-Rousse, et la ferveur de la place des Cordeliers un samedi après-midi, je dirais que je pratique la photo de rue à Lyon essentiellement parce que j’y vis, et c’est ce qui rend cette ville spéciale à mes yeux. Même si le voyage est aussi une source d’enrichissement photographique, je trouve qu’on n’est jamais aussi pertinent qu’autour de chez soi pour produire des images intéressantes. Car on dépasse les lieux communs, les beautés évidentes, pour s’attarder sur ce petit détail qu’on n’avait encore jamais remarqué au détour de tel coin de rue pourtant déjà connu par cœur. Revenir sur ces lieux connus aide à voir les choses autrement. C’est d’après moi une bonne manière de produire une imagerie vraiment personnelle.
En 2021, mes travaux en photo de rue ont été récompensés dans le cadre de l’ISPF, un concours international de photo de rue.
Mes tirages photographiques
Parce qu’une image n’est jamais vraiment aboutie quand elle prend la poussière virtuelle du stockage numérique, et parce que je crois à la valeur de la photographie en tant qu’objet physique, qu’on manipule, qu’on touche, qu’on accroche au mur, qu’on voit et revoit comme une petite note d’art permanente immiscée dans nos quotidiens chargés et déambulatoires, je propose des tirages photo d’une sélection d’images que j’estime compatibles avec le passage du temps, ouvertes à l’imaginaire et pourquoi pas aux vertus apaisantes et méditatives.
Téléphone
06 65 26 22 90
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